Née avec les Allées Provençales, la récente place François Villon, auteur de « La ballade des pendus », a une incroyable particularité autant historique qu’involontaire : en effet, elle est positionnée quasiment là où se trouvait au XVIe siècle le pré Batailler et son… gibet ! Voyez plutôt sur ce plan de 1575 :
Extrait de « La Ballade des Pendus » de François VILLON
Frères humains qui après nous vivez
La pluie nous a lessivés et lavés
Et le soleil nous a séchés et noircis;
Pies, corbeaux nous ont crevé les yeux,
Et arraché la barbe et les sourcils.
Jamais un seul instant nous ne sommes assis;
De ci de là, selon que le vent tourne,
Il ne cesse de nous ballotter à son gré,
Plus becquétés d’oiseaux que dés à coudre.
Ne soyez donc de notre confrérie,
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre!
Et il servait à quoi, ce Pré Bataillier ?
Sources et droits des documents de cet article :
• Collection personnelle de Thierry Brayer
• Gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
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Je crois qu’il va faloir que je passe un peu de temps pour regarder tout ça
Merci pour ces articles
Merci à vous de les lire surtout !