La Première Chambre de la Cour d’Appel de Paris, le 24 novembre 1891 considérant «qu’il y a lieu de déclarer Xavier Gouthe-Soulard, archevêque d’Aix, coupable du délit d’outrage relevé par la loi, et qu’il échet de lui faire l’application de l’art. 222 du Code pénal mitigé, en raison des circonstances atténuantes qui existent dans la cause, par les dispositions de l’art. 463 du Code pénal» par ces motifs le condamne à 3.000 F d’amende. Tel fut l’arrêt rendu en la cause de Mgr Gouthe-Soulard, pour un incident qui secoua la France entière pendant plus d’un mois et demi, suscitant de très vives polémiques, à travers la presse conservatrice et libérale, religieuse et anti-cléricale. Pour mieux situer l’affaire, il convient d’analyser brièvement l’état de l’Eglise en France avant et pendant cette période de la III’ République, ainsi que la situation précise de la religion dans le diocèse d’Aix.
Le récit complet ici, par Christiane Garron :
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• Christiane Garron
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